ces plaisirs violents ont des fins violentes. (amara)

nom : montgomery, le nom de la famille qui vient d'angleterre. le nom de la famille anglaise pure souche, à la grande firme internationale. le nom de famille que tout le monde connait. le nom de famille maudit. prénom(s) : amara, le prénom ancien, le prénom qui rappelle la grand-mère, le prénom qui rappelle les temps anciens, où tout était plus simple. amara, le prénom qui roule naturellement sous la langue, le nom doux pour la gamine douce. lieu et date de naissance : amara elle est née dans un petit hôpital au nord de londres, un certain trente décembre, un cadeau de noël en retard, un cadeau pour une nouvelle année s'annonçant merveilleuse. Lieu, date et raison du décès :  la gamine elle est morte le quinze janvier, en plein centre de londres, dans un accident de voiture. c'est la voiture qui lui est foncée dedans alors qu'elle traversait la rue, et les blessures ont été fatales à son petit corps trop fragiles. trois jours après avoir été admise à l'hôpital elle a succombée à ses blessures.  âge à la date de mort et nombre total d'années d'existence :  amara elle avait dix-neuf ans quand elle est morte, bien trop jeune pour partir on dira à ses funérailles. elle est morte quelques jours avant le début de l'apocalypse, puis a errée pendant cinq ans, avant d'être retrouvée et ramenée. orientation sexuelle : la gamine elle s'est jamais vraiment posée la question, le choix s'est imposé de lui même, et elle a toujours été éprise des hommes, même si maintenant ça n'a plus d'importe, parce qu'elle ne souhaite plus s'accrocher à quiconque.  occupation :  elle essaie de trouver des petits boulots par ci par là, en espérant qu'on veuille bien d'elle. elle voulait devenir danseuse avant, mais maintenant ce n'est plus qu'un rêve de petite fille qui la hante. statut marital avant votre décès : elle était libre comme l'air avant de mourir la gamine, enfin, on aurait put croire. parce que son coeur s'était épris d'un garçon de son voisinage, mais ça, il n'y avait que lui qui le savait. statut d'existence (groupe): PDS Sufferer rang : i feel like monster.






Amara, elle est douce, si douce qu’on se demande vraiment si c’est elle qui a vraiment fait tout ce qu’elle a fait lorsqu’elle n’était pas lucide, parce qu’elle n’en semble pas capable, elle semble incapable de tuer une mouche la gamine. Et puis elle est craintive la gamine, elle a peur de beaucoup de chose, de ce qui l’attend si les mauvaises personnes la trouve, si un jour elle va redevenir comme avant et si le cauchemar va recommencer une nouvelle fois. Elle est impatiente la Montgomery, incapable de tenir en place plusieurs minutes sans rien faire, les semaines passées à l’hôpital ont été une horreur pour elle. Elle est impulsive la gamine aussi. Elle réfléchit peu avant de faire quelque chose, parfois quelque chose de stupide, et après elle va le regretter, mais elle va pas arrêter et se forcer à être moins impulsive. Elle est pas courageuse Amara, loin de là. Et puis elle est intelligente la gamine, très intelligente, et elle aurait pu faire une grande carrière si elle aurait voulu. Elle est renfermée Amara, elle laisse peu de personne entrer et la connaître sous tous les angles, et elle parle peu à cause de ça, et on la prend souvent pour une associable, mais avant elle était pas comme ça, c’est la force des choses qui a forgé son caractère aujourd’hui. Amara, au vu de la famille dans laquelle elle a grandi, une famille riche, et une fille unique en plus de ça, on pourrait penser qu’elle est imbue d’elle-même et matérialiste, mais ce n’est pas le cas. C’est vrai qu’avant, pendant a première comme elle s’amuse à l’appeler, elle était peut-être un peu matérialiste, mais maintenant, elle n’a que faire de tout ça, se contente de peu, parce que c’est déjà beaucoup. La mort lui a fait apprendre des tas de choses finalement, et elle ne le prend pas comme une bénédiction, mais plus comme une opportunité d’en apprendre un peu plus sur elle-même. Elle est pragmatique la gamine aussi.


Pseudo et âge: bloody marie, mais vous pouvez m'appeler marie. 18 ans en fin d'année.
Personnage: inventé.
Où as-tu trouvé le forum ? pub bazzart.
Présence: régulière.
Un petit mot ? pays de galles indépendant.

Amara, quand elle se réveille, elle se souvient de tout ce qui s’est passée lorsqu’elle n’était pas elle-même, lorsqu’elle n’avait pas le contrôle de son propre corps et de son cerveau, et que les instincts primaires ont pris le dessus pendant près de cinq ans. Pendant ces cinq elle ne s’est rendu compte de rien, finalement, parce que sur le coup, elle ne ressentait rien, ne pensait rien, n’était pas elle, et ce n’est que lorsqu’elle revient à elle que la gamine est écrasée par une montagne de souvenirs qui semblent les siens mais qui ne lui disent rien, et elle se dit qu’elle n’aurait jamais pu faire de telles horreurs à qui que ce soit mais en fait si, tout ce qui s’est passé est de sa faute, finalement. Elle se souvient maintenant. Elle se souvient de sa première victime, celui qu’elle aimait à l’époque, celui à qui elle n’aurait jamais pu faire de mal parce que nom de dieu elle l’aimait comme une folle Noah, et elle revoit son visage emplis de terreur la gamine, elle se revoit se jeter sur lui sans lui donner aucune chance de s’enfuir, elle entend encore ses cris qui lui supplient d’arrêter et de se reprendre, et ses grognements à elle. Elle ravale un sanglot et les médecins autour d’elle s’affairent, les mains armées d’outils médicaux, lui posant des tas de questions auxquelles elle n’arrive pas à répondre parce qu’elle suffoque et elle aimerait bien être seule quelques minutes pour se calmer et comprendre ce qu’il se passe mais on ne lui donne pas le temps et toutes ces informations lui donne mal au crâne. Elle se souvient de tout. De sa mort, de la douleur lorsque la voiture lui ai foncée dedans, et de toutes les victimes après Noah, tous leurs cris, tous leurs supplices, et elle veut mourir Amara, elle veut mourir parce qu’elle ne peut pas vivre avec ça sur la conscience, elle ne peut pas vivre en sachant qu’elle a commis de tels actes, elle ne peut pas se pardonner la gamine. Et elle veut mourir la gamine, et c’est triste parce qu’elle a à peine dix-neuf ans et elle ne devrait pas souhaiter ça.
On la garde un mois à l’hôpital, et elle décrète qu’elle déteste les hôpitaux, leur odeur, l’atmosphère, tout lui fait froid dans les dos. Il y a son père qui vient la voir pendant ce mois, et on lui dit que sa mère a succombée il y a deux ans, et elle pleure la gamine sans que personne ne vienne la tenir dans ses bras, elle pleure dans son lit pendant toute la nuit. On lui injecte quelque chose dans la nuque, toutes les semaines, le même jour, et lorsqu’elle demande à quoi ça sert cette chose, on lui dit que c’est pour qu’elle continue à être lucide, mais la gamine elle veut pas être lucide, elle veut pas se rappeler de tout ce qu’elle a fait, et elle crie lorsqu’on lui injecte le sérum, elle supplie pour qu’on arrête de la maintenir dans cet état et qu’on la tue maintenant. Au final ils ne font rien de ça les médecins, ils la renvoi juste chez elle après un mois, mais la maison est différente, son père est différent, il ne veut plus l’approcher, il la regarde avec un air craintif, et elle ne se sent pas chez elle la gamine, elle veut partir, loin, très loin, amis c’est sa seule maison, et personne ne veut d’elle ou n’a besoin d’elle ailleurs, alors elle s’enferme dans sa chambre la plupart du temps, elle s’enferme dans sa bulle la Montgomery. Elle a du mal à sentir les choses, elle se rend compte. On lui dit que c’est parce que le toucher est le sens qui a le plus de mal à revenir, et que même si son corps est encore presque parfaitement intact, à part quelques organes internes endommagés, des brûlures dut au choc de l’accident qui n’ont jamais été soignées et qui ont laissées des traces, et des cicatrices sur tout le corps, elle n’aura plus jamais le même touché. On lui dit qu’elle est chanceuse, parce que d’autre n’ont plus du tout de toucher. Elle ne se sent pas chanceuse pour autant.
Elle se regarde dans le miroir la gamine, elle ne se sent pas belle. Elle ne s’est jamais trouvée magnifique la gamine, même si sa mère, bon dieu sa mère, lui a souvent dit qu’elle était parfaite, elle se trouve hideuse maintenant. Son teint cadavérique lui donne la nausée, ses yeux qui étaient si beaux, si bleus, si pleins de vie, sont ternes et elle n’arrive pas à les regarder. Elle se regarde en silence la gamine, la maison est vide, son père est partit travaillé, et elle se souvient d’avant. Sa mère qui la couvrait de cadeaux, son père qui la couvrait de baisers, la petite famille parfaite en somme, vivant dans la grande maison, la maison des riches comme certains l’appellent. Maintenant tout est froid, et rien n’est pareil, et la gamine elle veut partir.

   

validée

pds sufferer

J'ai beaucoup aimé te lire, ta plume est très agréable    
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